Bac #1 - 50L

Celui-ci est mon premier bac "à moi tout seul", commencé en juin 2004.

Je me suis documenté longuement à la médiathèque avant de l'attaquer et ai soupesé chaque décision le concernant pour faire le moins d'erreurs possible.

Evidemment c'est un bac d'eau douce, pour débuter c'est encore le plus simple.

Pour commencer, une bonne couche de substrat nutritif (~3cm) histoire d'être tranquille quelques années et une autre de gravier noir (~2cm) pour que les plantes puissent s'enraciner solidement.

L'aquarium est mis en eau et l'équipement est installé:

- pompe à air maousse (aujourd'hui, elle alimente seule mes bacs ~200L c'est dire).

- diffuseur en céramique.

- pompe à eau 300L/h et son filtre (céramiques, mousse tubulaire et panier de charbon actif).

- chauffage 25W à thermostat intégré.

- néon 18W 6500°K et son ballast.

Il a tourné ainsi une semaine.

L'eau étant assez dure de la région ce sera un bac typé tropical.

Puis viennent les  plantes, variées dans leurs formes, tailles et vitesses de croissance mais toutes faciles à maintenir pour un débutant.

Il restera ainsi un bon mois encore, le temps que tout se stabilise.

Ensuite viendront les poissons, relativement nombreux pour la taille de l'aquarium, et les escargots:

- 2 Corydoras

- 1 Requin d'argent

- 1 Kuhli

- 10 néons "Cardinalis" et 1 rose (s'était glissé dans l'épuisette au magasin du coup on l'a laissé)

- des planorbes et des mélanoïdes

Pour arriver à cela:

Il n'aura même pas "duré" une paire d'années malheureusement et la leçon aura été cuisante:

Ayant dû quitter la région pour une partie de l'année et l'aquarium étant très stable, je l'avais confié à un membre de ma famille et l'avais installé chez lui. Les consignes, simples, étaient les suivantes:

- ne pas s'occuper de l'intérieur (je revenais le faire dans 6 mois).

- penser à nourrir les poissons au moins 3 ou 4 fois dans la semaine.

- veiller à allumer l'aquarium au moins 12h par jour (si j'avais su je lui aurait mis un programmateur).

A mon retour il était irrécupérable, cette personne finallement s'absentait des jours entiers sans rentrer et reconnait avoir oublié plusieurs fois la lumière éteinte durant toute une semaine.

Six mois à ce rythme sont fatals à un aquarium (ou à toute autre forme de maintiens de la vie dans un microcosme), surtout un aussi petit.

J'ai donc de suite donné à un ami aquariophile les rares survivants dont le requin d'argent et le kuhli.

La conclusion est qu'être plein de bonnes intentions ne suffit pas pour s'occuper d'animaux, y compris les moins contraignants, c'est une astreinte même lorsqu'elle est minimisée autant que possible. Ce qui à mes yeux était un aquarium des plus faciles autorisant de grandes latitudes était déjà le plus insurmontable calvaire pour celui qui le gardait. Il faut en tenir compte aussi avant de se lancer.

L'aquariophilie est passionnante et permet des observations fascinantes autant que reposantes mais l'on doit aux êtres vivants que l'on héberge de leur assurer toutes les chances de survie.

C'est pourquoi je n'ai pendant longtemps plus eu d'aquariums.

En voici une vidéo (elle commence par un diaporama):